Ce n’est pas tous les jours que je tiens à saluer des initiatives. Mais croyez-moi, celle-ci vaut le détour : le baromètre des start-ups.
Le document est normalement intitulé : La performance économique et sociale des startups numériques.
Alors de quoi s’agit-il ?
C’est quoi, le baromètre des start-ups ?
Ce n’est rien de moins qu’un rapport publié suite à une étude, ou pour être plus exact, une enquête. Je sais surtout qu’elle a été menée parce que j’ai eu le privilège d’être parmi les 44 entreprises qui se sont prêtées au jeu.
Les auteurs, Organiz Agency, ont fait preuve de beaucoup de méticulosité : les ratios sont plutôt pertinents, et les résultats laissent apparaître une méconnaissance de l’écosystème des start-ups de la part (peut-être de ma part, seulement ?) des acteurs économiques du Cameroun.
Je ne vais pas parler à la place du document, je vais carrément recopier la page 2 qui nous dit tout sur :
Les quatre messages clés
Quatre axes ont retenu l’attention des éditeurs : création et croissance, croissance des RH, actionnariat & financement, et restructuration & motivation.
1. Creation et croissance
Peu importe la taille des startups qui répondent à ce baromètre, leurs créations ne cesse de croître de manière considérable. La SARL est le statut juridique adopté de préférence et le secteur d’activité porte pour l’essentiel sur les offres de services.
- Douala, de par sa situation macroéconomique est la ville qui abrite la majeure partie des sièges sociaux.
- Les dirigeants, en majorité des hommes, sont associés avec peu de personnel.
- Les fondateurs gérants sont des serials entrepreneurs qui disposent, fait rare, de leurs propres locaux.
2. Croissance des ressources humaines
La start-up démarre avec un portefeuille client insuffisant pour attirer les investisseurs. Cela complique leur levée de fonds, mais certaines réussissent à atteindre des sommes considérables et produisent déjà des richesses issues de la vente de leur produit.
Ressources humaines
- Le niveau d’étude élevé des fondateurs et leur domaine de compétence portent sur les métiers des TIC.
- La moyenne d’âge des dirigeants et des salariés oscille entre 26-31 ans.
- Les prévisions d’embauche sont positives avec une préférence pour les développeurs et les commerciaux.
- Le frein n°1 au développement est la difficulté à trouver les bons talents.
3. Actionnariat et financement
Les taxes, 2ème frein majeur au développement des startups.
Peu de salariés sont actionnaires, car les dirigeants souhaitent bénéficier d’une marge de manœuvre pour attirer de potentiels investisseurs.
Les entrepreneurs camerounais sont solitaires car méfiants des programmes d’accompagnement, de co-working et autres… Car, ils souhaitent gérer eux-mêmes les fonds qui leur sont alloués.
L’écosystème tech camerounais est réticent face aux institutions publiques dont il juge les programmes d’accompagnement et l’accès aux financements insuffisants. Quand les startups lancent l’exploitation d’un produit, leurs ressources financières couvrent à peine les frais en marketing nécessaires pour espérer gagner des parts de marché et accroître leurs revenus.
Le financement reste une des priorités clés des startups et c’est le 3ème principal frein au développement.
4. Restructuration et motivations
Les start-ups numériques…
Vous lirez la suite dans le document qui sera bientôt disponible sur le site de Organiz Agency dès mardi le 03 janvier 2017.
Obtenir votre exemplaire du baromètre des start-ups
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